IDENTITÉ ET CULTURE EN ENTREPRISE
Ouvrage collectif sous la direction de Philippe DENOUN
Paris, Publications de l'université Paris-VIIe, 1995, 275
p., 130 F.
L'entreprise est ici considérée comme un espace communautaire, explique Philippe Denoun, dont l'enjeu se recentre de plus en plus autour de sa dimension humaine. Cette dimension communautaire s'élabore autour de deux concepts : l'indentité et la culture. L'identité est ce qui favorise la singularité de l'entreprise, ce qui, dans un rapport de conscience à elle-même, facilite son identification dans un environnement mouvant. Sa culture est l'ensemble de références concrètes ou procédurielles dans l'échange entre membres de l'entreprise. Ces deux dimensions constituent aujourd'hui le levier stratégique de toute entreprise. C'est par le resserrement autour d'un projet de sens (identité, marque, stratégie) et dans le partage de la langue (communication, culture) qu'elle garantit sa pérennité.
LE SERVICE PUBLIC ? LA VOIE MODERNE
Colloque de Cerisy
Sous la direction d'Albert DAVID, Agnès DENIS, Armand HATCHUEL,
Edith HEURGON et Isaac JOSEPH
Paris, L `Harmattan, 1995, 314 p., 160 F.
La modernisation du service public est traitée dans cet ouvrage sous les angles politique et managérial : quel sens donner au jourd'hui au service public ? Comment prendre davantage en considération les exigences des usagers ? Quels outils de gestion, quelles régulations développer pour que les acteurs engagés dans l'espace du bien public collectivités, administrations, opérateurs publics et privés, associations d'usagers assument leurs responsabilités en matière de qualité des prestations et d'efficacité de gestion, et garantissent, par le biais d'un contrôle démocratique accru du citoyen, la notion de service public ?
Quelques chantiers de modernisation du service public - EDF, France Télécom, La Poste, la RATP, l'Office national de la navigation, les hôpitaux publics, le département des sciences de l'homme et de la société (SHS) du CNRS, entre autres - sont présentés sous les regards du responsable de l'action et du chercheur.
Albert David est maître de conférences à l'université Paris-Dauphine et chercheur au centre de gestion scientifique de l'Ecole des mines de Paris. Agnès Denis est directeur du service de l'information et de la communication au ministère de l'Equipement, du Logement et du Transport. Armand Hatchuel est professeur à l'Ecole des mines de Paris. Edith Heurgon est responsable de la mission stratégie à la RATP. Isaac Joseph est professeur de sociologie à l'université de Nanterre. Ce livre est issu d'une rencontre sur le thème : « Le nouveau management public : réinvention ou remise en ordre ? », qui a réuni au Centre culturel international de Cerisy, du 11 au 18 juin 1992, dirigeants d'entreprise publique et d'administrations, chercheurs et consultants.
LES RÉSEAUX SOCIAUX.
Une analyse structurale en sociologie
par Alain DEGENNE et Michel FORSE
Paris, Armand Colin, 1994, 288 p., 132 F.
Le concept de structure sociale joue un rôle important en sociologie. Ainsi, on a vu se développer des méthodes permettant une analyse systématique sous le nom d'analyse de réseaux. Elles concernent l'étude des structures sociales dans des contextes qui peuvent être très variés : entreprises, administrations, collectivités locales, associations, quartiers, etc. Les auteurs de cet ouvrage, tous deux chercheurs au CNRS, proposent une synthèse des connaissances acquises et présentent les principales méthodes de recherche en s'appuyant sur les travaux menés en Europe et en Amérique du Nord sur ce sujet.
MULTIMÉDIA ET AUTOROUTES DE
L'INFORMATION.
Pour comprendre la diversité des outils et l'importance
des enjeux
par Léonidas KALOGAROPOULOS
et Alain LARAMEE
Paris, Nathan, 1995, 159 p., 135 F.
S'adressant essentiellement aux cadres d'entreprise et au grand public souhaitant comprendre l' apport du multimédia et des autoroutes de l'information dans leur vie quotidienne, cet ouvrage en décrit les évolutions techniques, économiques et juridiques qui affectent l'environnement des entreprises .
LA TÉLÉVISION DANS LA
VIE QUOTIDIENNE.
Etat des savoirs
par Lorenzo VILCHES
Paris, Editions Apogée, 1995, 193 p., 140F.
Lorenzo Vilches est professeur à la faculté des sciences de la communication de l'Université autonome de Barcelone. Cet ouvrage a été traduit en français par Jacques Guyot.
Cet ouvrage présente un panorama
des études théoriques et expérimentales
les plus marquantes de la recherche internationale sur l'influence
sociale de la télévision. C'est au travers de l'évolution
des théories et des méthodologies de recherche que
les problèmes concrets qui affectent le monde de la télévison
et leurs répercussions sociales sont analysés.
Ainsi, l'auteur présente une analyse des partis pris culturels
liés au nouveau média, étudie les effets
de la violence et de la sociabilisation par la télévision,
le problème de l'audience enfantine et de la manipulation
publicitaire. Il s'intéresse au rôle de la télévision
comme moyen d'apprentissage et de formation, aux formes d'alphabétisation
télévisée, et s'interroge sur les recommandations
techniques ou formelles à suggérer aux concepteurs
ou producteurs d'émissions pour enfants .
L'idéologie télévisuelle est ensuite abordée
sous forme de questions : les concepts d'aliénation comme
effet principal de la télévision de masse sont-ils
encore valides ? La télévision continue-t-elle à
être l'expression dominante de la culture bourgeoise face
à une audience qui appartient à une autre culture
? La télévision est une forme de culture sociale
qui instaure avec les téléspectateurs une relation
de complicité plus que de relation dominant/dominé,
mais sous quels codes repose cette relation de communication ?
Par ailleurs, quel est le pouvoir de la télévision
dans la vie politique et sur l'opinion des citoyens ? La télévision
contribue très efficacement à la construction de
la perception de la réalité quotidienne, et elle
peut, dans certains milieux sociaux, déterminer des attitudes
face au crime, au sexe ou à la discrimination.
Comment déterminer l'engouement populaire pour les séries télévisées ? S'agit-il d'un phénomène d'impérialisme culturel ou d'un effet d'esthétique de masse ? Quels sont les modèles et les effets de la programmation internationale ? Voici tous les thèmes développés tout au long des neuf chapitres que compte ce livre, qui apporte une vision critique d'ensemble à l'analyse des effets de la télévision sur la société et sur la culture contemporaine.
LE DIALOGUE VERBAL HOMME-MACHINE
par Daniel LUZZATI
Paris, Masson, 1995, 197 p., 240 F.
Cet ouvrage analyse le comportement langagier spécifique qu'induit la machine et la façon dont ce langage peut être exploité pour développer un système, qu'il s'agisse de l'analyse des énoncés ou de l'interaction usager-machine. L'auteur, qui dirige le groupe Langue et dialogue à l'université du Maine, a mené ses recherches en liaison avec le LAIAC (Caen) et le LIMSI-CNRS (Orsay).
INFORMATISER SA DOCUMENTATION.
Des choix adaptés à ses moyens
par Nadine MONCHAU
Paris, Ibiscus, 1995, 218 p., 182 F.
Ce livre se propose d'aider tout responsable d'un centre de documentation à réussir son informatisation, en partant de l'expérience de dix années que possède le réseau Ibiscus dans le domaine de la documentation tant en France que dans les pays du Sud. Clair et concret, ce manuel passe en revue toutes les questions qui se posent lorsque l'on décide d'informatiser : pourquoi informatiser ? Quel logiciel choisir ? Quel budget sera nécessaire ? Comment programmer la mise en place de ce nouveau système ?
Quatre parties reprennent en les détaillant scrupuleusement les différentes phases de l'informatisation, depuis la décision d'informatiser jusqu'à la gestion du quotidien et son amélioration, en passant par toutes les étapes de préparation de la mise en route du centre informatisé. Les chapitres, courts et précis, sont illustrés par des exemples concrets tirés de l'expérience de centres localisés au Sud (tels que l'INADES-Documentation, à Abidjan) ou au Nord (comme le CEDIDECP). Des schémas clairs permettant de bien visualiser les configurations techniques (dont le coût approximatif est précisé), des bibliographies et un glossaire situé en fin d'ouvrage en font à la fois un bon guide pratiaue et un manuel de référence.
LE GROUPEWARE.
Informatique, management et organisation
par Serge K LE VAN et Anne LIEBMANN
Paris, Hermès, 1994, 146 p., 150 F.
Ecrit par un consultant en organisation et systèmes d'information et par une journaliste spécialisée en systèmes groupeware, ce livre apporte de précieux éclaircissements sur ce que recouvre réellement la notion de groupeware. Si le travail en groupe n'est pas une donnée nouvelle, sa prise en compte par l'informatique et sa commercialisation, sous la forme de logiciels, ne date, elle, que du début des années 90. Le groupeware accompagne l'émergence de nouveaux systèmes de management (« faire autrement, mieux, plus vite et avec moins ») et le développement des technologies de l'informatique communicante (réseaux, messagerie électronique, multimédia, etc.). Mais, plus encore qu'informatiques, les enjeux du groupeware sont organisationnels.
L'ouvrage présente une analyse de ce nouveau concept, mesure les changements humains et organisationnels qu'ils induit pour l'entreprise. Une approche pratique présente les deux logiciels de groupeware leaders du marché : Lotus Notes et WordPerfect Office. Le dernier chapitre propose un véritable guide d'évaluation et de mise en place d'un projet de groupeware.